Blablabla

Je prend de la distance avec mes addictions au seuil d'un nouveau bond en avant: de nouvelles rencontres, des nouveaux échanges. New Level.

Ca fait quand même un peu peur tout ce qui s'annonce en forme d'avalanche. Mais c'est mieux que ça soit en avalanche, parce que comme ça je n'aurai qu'une seule chose à faire, essayer de surfer sur la wave en essayant d'apprécier le plus possible les belles sensations... rebondir. Faut juste pas que je tombe sinon c'est le tsunami dans la tronche... En même temps, quand je rêve de tsunamis qui vont tout dévaster sur leur passage, une vague haute d'une centaine de mètres qui arrive droit sur moi, au final, je ne meurt jamais, d'un coup je suis douée d'une capacité à respirer sous l'eau et je me retrouve dans une ancienne citée sous marine digne des légendes de l'atlantide ou je trouve un phare qui me protège... et à chaque fois c'est une grosse vague d'énergie qui, paradoxalement ne me met pas en apnée, bien au contraire.
Ma peur pense "vivement que ça soit passé!", mon côté aventureux dit "vivement qu'on y soit!". Alors pendant qu'un petit stress va d'un état à l'autre, en attendant, je prends soin des derniers préparatifs pour la bonne fluidité de chaque étape... Tout en sachant que c'est le minimum vital car le reste, se gèrera dans le présent, sur le tas. Je me prépare pour laisser le plus de place à la spontanéité sur le coup. J'ai plein de doutes mais je sais que, au fond, je peux me faire confiance, qu'au fil du rasoir, je sais toujours donner le meilleur de moi-même.

Allez! Ca va aller! Cet après midi j'ai une cliente. Vendredi, je rencontre les membres d'une asso pendant 2 jours, c'est très important pour moi, pour retrouver des gens qui font le même métier que moi, ce sont un peu des pointures, j'espère que je ne serai pas trop perdue... mais en même temps c'est pour apprendre des choses, et pas forcément débaler et confronter nos savoirs, pas de compétition, ça va aller. Ensuite le lundi je repars pour 3 jours, je vais enseigner pour la première fois mon savoir à un jeune homme néophyte bien carthésien. Mon guide que j'ai élaboré cet été est terminé, il est même imprimé et relié, à son nom. Ca devrait aller, j'ai toujours su expliquer les choses et transmettre. Il faut juste, à un moment précis, savoir laisser la personne s'accaparer son savoir et le transmuter à sa manière et c'est gagné. Quand j'aurai passé tout ça, j'aurais d'autres missions de terrain puis enfin THE big épreuve de former 6 énergéticiens qui exercent depuis plus de 20 ans. 6 personnes c'est beaucoup! Et puis il s'y connaissent bien plus que moi dans les énergies... Pas tout à fait les mêmes, c'est sûr, mais quand même... Ils m'impressionnent, il ne faut pas que je perde mes moyens, il ne faut pas que je panique et que je prenne vraiment soin de prendre tout mon temps pour dérouler dans l'ordre mon enseignement, il faut que je reste centrée, très centrée et que je garde le fil, que je sache répondre aux besoin sans me laisser disperser... Bon... en même temps, si ils sont habitués aux formations, p't'être que mes peurs sont irrationnelles... Je ne peux pas savoir à l'avance comment ça va se passer. Et puis j'ai préparé l'organisation des journées pour éviter de déborder, me faire déborder. Donc... carpe diem... ça va aller.

Et puis quand j'aurai passé tout ça, les autres formations prévues en 2014 seront du bonheur en barre, j'en ai déjà deux de prévues: une sur 3 jours en février et une autre un lundi par mois pendant 4 mois. Entre temps, ça serait chouette que j'ai des retours des salon de l'agriculture et de Bien-être (oui parce que j'ai tenu pour la première fois mon stand, que c'était chouette!!).
Bref... Ma petite entreprise démarre, a connu un petit désert cet été et puis redémarre encore plus fort. Résultat des courses, j'ai la patate et l'énergie du corsaire à l'abordage! Bah oui... la sécurité de l'emploi c'est fini, faut semer pour récolter, je réapprends les rythmes de nos ancêtres en quelque sorte, leur sagesse profonde qui permet aussi de prendre des risques au bons moments et de se donner les moyens de réussir. Je n'aurai pas vécu l'enfer en tant que salariée, je n'aurai jamais tenu l'appréhension de ne pas savoir si demain je pourrais payer mon loyer.

Un gros orage vient d'éclater au dessus de ma maison, l'éclair a alluminé la pièce au moment où je m'apprêtis à mettre un point final à ce post, comme pour dire "t'inquiètes, les énergies de la terre et du cosmos travaillent avec toi". Je sourris. Allez hop! en route!