La capitale
A chaque fois que je passe à Paris, j'ai l'impression qu'on est à moitié en guerre et que je ne le savais pas.
La dernière fois j'avais été interloquée de découvrir les bonshommes verts avec leur mitraillettes grosses comme des roquettes antimissiles. Cette fois-ci en les voyant, j'ai eu le même sentiment d'agressivité et de menace de mort imminente si un de ces crânes rasés pétait un plomb soudainement pour fusiller tout ce qui bouge comme aux balltraps de son enfance (enfin j'imagine)... mais en plus, y'avait les annonces vocales de la gare montparnasse pour mettre direct dans l'ambiance en sortant du train: "Nous vous rappelons qu'il est interdit de fumer dans l'enceinte de la gare, y compris sur les quais" Oh ben trop tard reste plus qu'une taffe... "Attention! Attention!!" Rhaa mais quoi encore?! "Le propriétaire du petit chat laissé sans surveillance rue Vaugirard est prié de le récupérer immédiatement"...?? Pourquoi, ils vont faire comme les bagages oubliés et le détruire???
Bref c'est toujours pareil, si tu te laisses faire, à Paris, il ne reste plus une clope, ni un seul euro, mais la nouveauté inédite, c'est qu'en revanche, aujourd'hui, tu peux en sus, te retrouver avec un chat kamikaze sur les bras.