Douleur
En cette période de jeux olympiques, le fair-play est de mise même lorsque l'on échoue au pied du podium. A l'image du patinage artistique, on peut être déçu des sanctions du ministère de la recherche avec le sentiment d'injustice que l'originalité qui fait la créativité, ne paye décidément pas. Mon projet mérite sa chance et je continue à penser que mon idée, certes peu banale dans sa façon d'aborder la douleur, n'a rien de médiocre car justement s'attaque à un domaine inconnu. Il y'avait de très fortes chances d'ouvrir de nouvelles voies de recherche quant aux douleurs inexpliquées telles celles que l'on rencontre dans la fibromyalgie et pour lesquelles aucun antidouleur (de l'aspirine à la morphine) n'est efficace. Les conséquences de cette découverte auraient certainement eu impact sur les douleurs d'autres maladies telles que la sclérose en plaques. Quoiqu'il en soit, je pense que si je n'ai pas réussi à mener à bien mon ambition, je sais m'être battue jusqu'au bout et n'avoir rien à me reprocher dans cet echec: j'ai eu tous les espoirs, et l'espoir, ça n'a pas de prix. J'ai effleuré mon rêve, j'ai tout donné, je n'ai rien à regretter. Je suis libérée maintenant de cette attente, la vie bouillone toujours dans mes veines, j'ai toujours mes fossettes et mon humour elfik... et le soleil est au rendez-vous. Au revoir les prisons de mon existence; toujours plus de liberté, c'est toujours ce qui m'animera, quelqu'en soit le coût... Au professionel se lie le reste, au revoir, au revoir prisons, c'est un adieu avec tout mon amour: vous ne m'aimeriez pas avec vos boulets aux pieds et moi je me hairais, je me mutilerais car je ne sais pas m'en prendre à quelqu'un d'autre qu'à moi-même et sans liberté j'étouffe, je meurs... On n'est que l'oeuvre de sa vie, je suis le hasard et je cueille les bonheurs qui font battre mon coeur. In shallah