L'après wend, et son lot de frustrations
Le café n'avait même pas fini de couler que le téléphone sonnait déjà. Blasée, je laisse sonner dans un théâtral "Vous, ta gueule, je peux encore lire mon journal pour commencer la journée si je veux".
- Le chef: "biennn! ton nouveau client, intéressant le travail technique que tu proposes, par contre ça fait un peu de temps à y passer pour un si petit client, rappelle-moi qu'on en parle pour voir comment tu peux faire".
Eccoeurre-moi encore. Dis moi aussi ce que je dois faire par la même occasion. Je ne rappellerais pas.
- Le collègue que je n'aime pas qui se barre en juin: "J'aurais voulu caler des dates pour que tu reprennes mes clients, rappelle-moi dès que tu reçois ce message".
Ben oui tiens! Super potiche ascendant quiche à ton service! "Dès que tu reçois mon message" genre! Genre j'ai tellement un taf insignifiant par rapport au sien que forcément je n'ai que ça à faire de le rappeler illico presto. T'attendras encore 3 jours mon gars... si j'ai envie.
- La nutritionniste: "L'Elfe, je t'ai envoyé un mail pour te prévenir de certains changements de gamme aliment mais aucune nouvelle, ça devient urgent de prévenir tes éleveurs concernés, rappelle-moi!"
'Tain mais ils se sont tous concertés ce matin pour me souler là ou quoi?? Of course c'est tellement de la coolitude internationale ce taf que hop hop de temps en temps les aliments qui vont bien, gniak gniak ni vu ni connu j't'embrouille: ils n'existent plus!
Et c'était comme ça toute la journée... Et plus ça allait, plus je baillais à me déccrocher la mâchoire. C'est d'un ennui...