bouz in black
Superbe berline noire immaculée brillant sous le soleil de milles étincelles avec les vitres teintées derrières lesquelles on ne devine que le chauffeur. Sa portière s'ouvre dans un nuage de poussière sur un immense type en complet cravate et sourire hollywoodien dédaigneux derrière ses lunettes noires. Il longe son bolide et vient ouvrir la portière à un petit bonhomme qui ne paye pas de mine pourtant sapé lui aussi comme un prince. "Mesdames, messieurs, le préfet! Bienvenue à Bouzeuzland!" Ai-je envie de crier dans un porte voix juchée sur un seau de traite des vaches histoire de briser le silence éberlué de l'entrée en matière... Je sais j'ai l'imagination fertile... Mais c'est tellement facile d'impressioner les pauvres types avec de la poudre aux yeux version Sarkoland.
Ou comment se retrouver dans une galère pas possible à devoir écrire un pauvre article sur une confrontation de la bouzeuzerie galopante face à l'un des représentant de l'état. Misère, j'aurais vraiment tout fait dans ce foutu taf...!